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Association déclarée sous le régime de la loi du 1 juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.
Considérant que la recherche de la paix et la coopération entre les peuples, objectifs affirmés par tous les responsables du monde, passent nécessairement par la sauvegarde de la Justice et le respect absolu des droits de l'homme et des libertés fondamentales.Considérant que la France est un État de droit et une société démocratique fondée sur le respect de la Justice.
Considérant l'esprit et le corps de :
- la Déclaration Universelle des droits de l'homme, proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948;
- la Convention Européenne de Sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales faite à Rome le 4 novembre 1950, notamment son article 6, et ces Protocoles Additionnels (publiée par Décret n° 74-360 du 3 mai 1974);
- la Convention Européenne de Luxembourg du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants (publiée par Décret n° 83-724 du 27 juillet 1983);
- la Convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant, dite " Charte internationale des droits de l'enfant " (publiée par Décret n° 90-917 du 8 octobre 1990);
- les Conventions de la Hague notamment celle du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants (publiée par Décret n° 83-1021 du 29 novembre 1983);
- la Convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République algérienne relative aux enfants issus de couples mixtes séparés franco algériens, signée à Alger le 21 juin 1988 (dite convention franco-algérienne, publiée par Décret n° 88-879 du 17 août 1988);
- la Convention Internationale de Sauvegarde des Droits de la Défense (signée à Paris le 26 juin 1987, publiée dans le Règlement Intérieur de l'Ordre des avocats à la Cour de Paris);
- les codes de déontologie et les règlements intérieurs des professions libérales réglementées des barreau et des ressorts des auxiliaires de justice (notamment la Décision à caractère normatif n° 1999-001 instituant le Règlement Intérieur Harmonisé des Barreaux de France à la charge du Conseil National des Barreaux, et le code de déontologie des Avocats de la CEE fait à Strasbourg le 28 octobre 1988) et notamment la possibilité de poursuites disciplinaire en cas de manquement aux règles déontologiques; et
- toute convention existante et à venir relative au respect et à l'exercice des droits d'autorité parentale en commun des parents étrangers (séparés ou divorcés).
Considérant que la France admet l'application d'une loi étrangère désignée par la règle de conflit de lois et que les juges en France sont tenus d'appliquer au besoin d'office, la règle de conflit de lois résultant d'un traité ratifié par la France, notamment sur le fondement d'article 3 du code civil et les principes du droit international privé.
Considérant que tout enfant, et a fortiori les enfants de couples mixtes, a besoin de ses deux parents pour son identité, son acceptation de soi, son développement et son épanouissement psychologiques, physiques et relationnels.
Considérant que la France est convaincue et consciente de ce que l'intérêt de l'enfant issu d'un couple mixte séparé ou divorcé commande que celui-ci puisse conserver des relations paisibles et régulières avec ses parents, où qu'ils résident (cf. Convention Franco-Algérienne citée précédemment).
Considérant que malgré la ratification et l'adoption de l'esprit et des textes des conventions et règles mentionnées précédemment ainsi que leur caractère a priori salutaire, il existe en France des enfants issus de couples mixtes, des parents étrangers et des membres des familles étrangères qui ont la plus grande difficulté à se prévaloir et à faire exécuter les droits et libertés qui leur sont légalement reconnus (notamment l'exercice effectif de leurs droit de correspondance, droit de visite, droit d'hébergement, droit de visites transfrontières, droits de regard, droit d'autorité parentale en commun, droit au concours de la force publique en vue d'assurer l'exécution d'une décision de justice prescrivant la faculté de se prévaloir d'un ou de plusieurs desdits droits précités selon le cas, etc.).
Considérant que la rétention illicite parentale, le déplacement illicite parental et l'enlèvement parental d'enfant en France constituent une violence contre l'enfant ainsi qu'une violence contre le parent et la famille (étrangers) privés de l'enfant.
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 juillet 1901 et du décret du 16 août 1901, ayant pour titre :
Collectif Pour
la Protection, la Défense, la Revendication et la Sauvegarde
des Droits des Enfants Issus de Couples Mixtes
et des Parents Étrangers :
Notamment Victimes de Rétention Illicite et
d'Enlèvement Parentaux d'Enfant en France.et ayant pour sigle :
A.D.E.P.E (pour le sous-titre : Association pour la Défense des Droits des Enfants et leurs Parents Étrangers)
Cette association a pour but en toute circonstance:
Lorsque le parent étranger est victime de rétention illicite, déplacement illicite et d'enlèvement parentaux d'enfant en France, notamment et en toutes circonstance de :
L'A.D.E.P.E fut créée en juin 1999. Les statuts originaux furent arrêtés par le bureau le 17 novembre 1999 et déclarés à la Préfecture de police de Paris le 3 décembre 1999. Les présents statuts contiennent quelques modifications (en italique) depuis sa déclaration. Le présent document fut publié en décembre 1999. Tous droits réservés.